ETUDE DE CAS – DB 24000 EOL – SINTEF

À propos du projet

L’océan est annoncé comme l’un des enjeux majeurs de la COP26 et la plateforme EOL 24000 est l’outil idéal pour l’analyse de la santé de l’océan.

Hydrosphere et Mobilis travaillent en étroite collaboration depuis de nombreuses années pour fournir des bouées de données fiables à des clients exigeants comme Plymouth Marine Laboratory (PML). Cette année, la collaboration est allée encore plus loin avec la naissance d’un nouveau modèle de bouée : la DB 24000 EOL.

Cette bouée est l’aboutissement d’un travail de développement et de recherche intense, 20 ans après la toute première version de notre solution EOL développée avec le CNRS à Villefranche-sur-Mer (France).

L’organisme à l’origine de cette nouvelle bouée est le SINTEF, l’un des plus grands laboratoires de recherche en Europe. Les données en temps réel sont fournies à l’OceanLab Observatory pour la recherche et l’industrie dans le cadre de l’infrastructure de recherche nationale, financée par le Conseil de recherche de Norvège.

Les défis du projet

  • La bouée est déployée dans le fjord de Trondheim avec des températures très basses : -20°C à -30°C ;
  • La bouée doit pouvoir effectuer des mesures même pendant les hivers norvégiens avec très peu de soleil pour recharger les panneaux solaires (innovation système de production d’électricité hybride) ;
  • Les conditions de déploiement sont très difficiles en raison de la taille (5m de diamètre) et du poids (12 tonnes) de la bouée ;
  • La bouée doit avoir une pleine capacité d’intégration pour supporter le volume d’équipement et l’énergie requise.

Le système EOL, un treuil automatique intelligent

La bouée EOL 24000 est équipée d’un treuil – comprenant un détecteur d’état de la mer – effectuant plusieurs mesures grâce à une cage remplie de capteurs plongeant à 55 mètres de profondeur à une vitesse de 10 cm par seconde. Le treuil est contrôlable à distance : vitesse, profondeur, fréquence de plongée. Elle est également équipée de 4 puits dans sa structure permettant d’effectuer encore plus de mesures sous-marines.

« De la mesure de la teneur en plastique ou en gaz de l’eau à la capture d’images aussi imperceptibles à l’œil humain que le phytoplancton, les possibilités de recherche de ce projet sont infinies. »

John Caskey, directeur général d’Hydrosphere.

Un nouveau réseau mondial ?

Concernant l’énergie, le mât de la bouée a été dimensionné pour supporter suffisamment de panneaux solaires et d’éoliennes. Il intègre également une pile à combustible à bord. La bouée a été testée en juillet en mer Méditerranée et déployée avec succès en Norvège fin octobre 2021.

Cette nouvelle plateforme ouvre des possibilités et laisse entrevoir la perspective d’un réseau mondial de bouées de données permettant l’analyse de l’impact de l’activité humaine sur la vie sous-marine.

D’autres projets passionnants sont déjà en cours pour cette nouvelle DB 24000 EOL !

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